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Channel: Dans la tête de Steff
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Ma petite Zébrinette

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Zèbrinette, oui, j'invente des mots, encore et toujours, c'est mon style!!
Un mot pour compléter l'identité de PetiteFleur. Parce depuis presque un an nous savons que nous avons un petit zèbre à la maison.

Alors je te vois déjà te demander de quoi je parle... A la limite de te dire que je suis zinzin d’avoir adopté un animal sauvage!!
Je te rassure il n'en est rien. On utilise le nom de ce magnifique "cheval à rayures" pour désigner les "enfants intellectuellement précoces". C'est plus sympa de dire qu'on a un zèbre à la maison plutôt qu'un EIP...

Enfin l'appelation ne change pas grand chose au quotidien de PetiteFleur. Elle est donc EIP.

Avant son entrée à l'école, nous ne nous sommes jamais posé la question. Elle progressait, avait un langage très fourni et très tôt. Mais on trouvait ça normal. Ce sont les autres qui trouvaient ça plutôt impressionnant pour son âge
.Nous avons tout de même, avant sa rentrée, tenté une visite chez une psy spécialisée.
Une rencontre sous le signe de l'incompréhension totale et du jugement de valeur sans nul doute.
Cette psy a jugé sans détour notre mode d'éducation, a jugé nos façons de faire laxistes plutôt que bienveillantes et nous a assené des vérités éducationnelles pleine de violence ordinaire. A la deuxième séance, lorsqu'elle nous a dit qu'elle voudrait voir Capucine seule, j'ai refusé et mis un terme à notre collaboration en lui donnant clairement mon point de vue au sujet de son travail. Petit détail qui ne trompe pas, elle n'a jamais appelé PetiteFleur par son prénom, mais toujours "nénette" en s'adressant à elle et "la gamine" en nous parlant à nous. Elle a démontré au travers de ces mots la façon dont elle prenait en compte l'enfant en tant qu'individu et par la même notre fille. Je suis partie avant de me fâcher.
Mon PoiluChéri n'était pas convaincu que j'ai raison de ne pas vouloir continuer avec elle à ce moment là. Mais il changerait vite d'avis quand il rencontrerait LA psy qui a identifié PetiteFleur comme EIP. (Enfin j'en parlerai plus bas!) Sur le moment ça a même créé une dispute entre nous. Elle avait réussi à faire vaciller les convictions que j'avais réussi à faire rentrer dans notre famille. Mon PoiluChéri lui donnait presque raison. Nous avons finalement décidé d'attendre de voir si PetiteFleur avait des problèmes à l'école.

Il y eu donc l'entrée à l'école. Elle s'est très vite retrouvée en difficulté. Elle ne trouvait pas sa place et nous avons fini par comprendre qu'elle s'ennuyait et donc faisait clairement n'importe quoi en classe. Elle n'était pas suffisamment nourrie d'apprentissages. Les nuits devenaient chaotiques, elle était énormément punie en classe et une lutte de pouvoir semblait s'engager entre elle et les adultes. Il devenait indispensable de faire quelque chose pour son bien être.

J'ai donc pris rendez-vous avec une autre psychologue spécialisée dans la précocité.

Et là, à l'instant même où elle a ouvert la porte, nous avons su que PetiteFleur serait bien accompagnée.  De suite, elle s'est adressée à elle, en se mettant à sa hauteur, la considérant en tant que sujet. Là, mon PoiluChéri n'a plus du tout douté de nos conceptions éducatives!
A aucun moment elle n'a remis en question nos façons de faire, notre accompagnement. Elle nous a même soutenue. Elle a également posé des questions à PetiteFleur et pris rendez-vous avec elle pour un test pour la précocité.

PetiteFleur a donc fait le test. Ne me demandez pas en quoi il consistait c'est un secret entre elle et Madame R. Elle est d'ailleurs très fière de ça!

Les résultats ne se sont pas fait attendre longtemps. PetiteFleur est EIP. Sans nul doute. Du haut de ses trois ans et demi, elle pourrait aller en CP. Oui, en CP. Je sais ça fait flipper. En tout cas, moi ça m'a fait ultra peur.

Avec la psy, l'école et PetiteFleur, nous avons fait le choix qu'elle saute pour le moment une classe. Et donc en Janvier, elle est allé chez les moyens. Par chance c'était une classe double, elle a gardé ses copains et sa maitresse.
Très vite, tout s'est amélioré. Son comportement a changé. Elle était beaucoup plus adaptée à l'école.

Alors tout n'est pas parfait. Elle a toujours les caractéristiques d'un petit zèbre, l'émotivité exacerbée par exemple, qui fait que parfois, ça déborde d'émotions et qu'elle a énormément besoin d'être réassurée. Elle a également beaucoup de mal à persévérer, et lorsqu'un travail ne la stimule pas suffisamment ou la met face à une difficulté elle abandonne très vite. Malheureusement elle est aussi en décalage avec les autres enfants et me rapporte souvent qu'ils ne veulent pas jouer avec elle ou lui font des réflexions pas très sympa. Elle est très touchée par les comportements des autres enfants envers elle.

Enfin, elle vit avec et nous, on fait tout ce qu'on peut pour la soutenir et l'accompagner dans sa différence. C'est parfois compliqué, parfois fatiguant, mais c'est aussi plein de bons moments! Elle part dans la vie avec l'avantage d'avoir des compétences élevées, mais tout un panel d'inconvénients lié à son avance psychologique.

Pour autant elle est la plus merveilleuse des petites filles! Normal c'est Ma mienne!!



Ou sinon...

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Depuis Lundi, PetiteFleur va au "périscolaire". Elle a voulu que je l'y inscrive. Je n'étais pas convaincue mais j'ai écouté sa demande. Elle a également voulu que je l'inscrive à la cantine, ce que je lui avais refusé toute l'année parce qu'après m'être renseigné, les accompagnantes demandent aux enfants de goûter...
Je ne connais que trop tout ce que ça induit... Bref, ce midi elle devait y manger, mais surtout elle en avait très envie.

Ce matin, après une nuit un peu fiévreuse, elle a tout de même souhaité y aller. Elle n'avait bien sur plus de fièvre. Je suis tout de même repassé à 10h30 pour savoir comment elle allait. Tout semblait bien se passer. Et puis vers 14H30, j'ai passé un coup de téléphone pour prendre de ses nouvelles. Pas de réponse. J'ai donc laissé un message sur le répondeur. Une dizaine de minutes plus tard, "l'animatrice" me rappelle en me disant que PetiteFleur a très mal à la tête, et qu'elle est très fatiguée.
Comme tu peux l'imaginer, j'ai sauté dans ma voiture pour aller la chercher.
J'ai retrouvé une petite fille, fatiguée, épuisée, mais surtout en larme, se jetant dans mes bras, se cachant dans mon cou. A ce moment là, je sens qu'il n'y a pas que la fièvre, pas que le mal de tête.
Elle me dit à l'oreille en chuchotant que c'était une dure après-midi. Je lui demande pourquoi.
Elle m'explique vaguement en pleurant et toujours en me chuchotant à l'oreille une histoire de gruyère sur sa pizza. (Petit raccord compréhension, PetiteFleur ne mange ni fromage, ni beurre, elle déteste ça. Ce sont les seuls aliments qu'elle n’aime pas. Elle regoute régulièrement et ça lui donne toujours des hauts-le-cœur) Elle me chuchote dans l'oreille, et moi je tente d'obtenir des information auprès de l'animatrice qui, je sens bien, se sent attaquée, alors que j'essaie juste de donner la parole à PetiteFleur, et surtout de comprendre.
L'animatrice augmente le volume de la conversation, tente de décrédibiliser les propos de PetiteFleur qui pleure tant et plus.
PetiteFleur tente d'exprimer sa déception parce qu'ils ne sont pas allé à la salle où les enfants mangent d'habitude et ce pour éviter la pluie. Quant à l'animatrice, elle tente de justifier ses actes en répétant à PetiteFleur que ce qu'ils ont fait c'était bien la cantine. Elle lui répète qu'elle lui ont demandé si elle avait aimé la tarte, qu'elle ne l'ont pas obligé. J'ai du mal  bien saisir ce qu'il s'est passé.
En tout cas, je prend de plein fouet ce que je ne supporte pas chez certain adultes. Cette façon de se servir des enfants pour se donner raison, bafouant totalement les sentiments des dits enfants.
Mais manque de chance pour cette animatrice. Je ne fais pas partie de ces adultes. Jamais je ne me servirai de ma fille ou d'un autre enfant, ou de leur capacité à faire taire leurs sentiments face à l'adulte, pour rassurer l'adulte en face de moi, ou pour justifier mes actes. Je ne suis pas de ces adultes qui tentent de décrédibiliser les propos des enfants pour se donner raison.

Je suis de celle qui au contraire va former un rempart, une protection, redonner à l'enfant son identité, celle qui a autant de valeur que celle de l'adulte.

Alors calmement, au milieu de tout ces mots que cette animatrice pouvait dire à PetiteFleur, j'ai dis : "Ne la disputez-pas pour ça, s'il vous plait". Ce sont les seuls mots qui sont venus au milieu de tout ce sentiment d'injustice que je pouvais ressentir pour ma fille. Et puis, je me suis tue, j'ai pris ses affaires et nous avons quitté la pièce.

Il aura fallu plusieurs heures après, plusieurs crises de larmes, plusieurs chagrins de toute autres origines exprimés, pour que je comprenne enfin ce qu'avait vécu PetiteFleur et qui lui faisait tant de peine.

Ce midi, pendant le repas, les accompagnantes lui ont demandé de gouter. Alors dans l'absolu, personnellement, je trouve ça plutôt bien, mais je sais très bien que ça s'accompagne toujours de quelque chose après, d'un "sinon", ou d'un "ou alors", un chantage alimentaire qui m'est insupportable. Je n'ai jamais forcé PetiteFleur à goûter quoi que ce soit, et pourtant elle le fait d'elle même, parce que ça fait partie des découvertes, d'un plaisir et non d'une obligation imposée par un adulte qui reproduit bêtement ce qu'il a vécu.. Et encore je ne parle pas du "fini ton assiette", ou "si tu ne fini pas ton plat, tu n'auras pas de dessert", "pas de pain en mangeant", "tu auras ton eau à la fin"...

Passons.

Ce midi, tu l'auras compris, PetiteFleur a vécue pour le première fois, le "ou sinon".
Plus précisément: "manges ta part de pizza ou sinon tu n'auras pas de pain". Elle s'est donc forcé à manger cette part de pizza, sans rien dire, pleine de fromage qu'elle déteste pour avoir un morceau de pain. Les accompagnantes n'ont rien vu, elles lui ont demandé si elle aimait, et PetiteFleur a acquiescé pour avoir le pain tant convoité. C'est toute sa peine d'avoir été forcé, d'avoir du se taire, de ne pas avoir compris ce chantage, qu'elle me criait depuis plusieurs heures.

Ces accompagnantes ont fait du chantage alimentaire à ma fille, comme je l'avais imaginé. Comme je le déteste, comme jamais je ne l'ai fait et comme jamais je ne le ferais. Et aujourd'hui, PetiteFleur me montre encore une fois que j'ai raison. (Et que j'aurais du m'écouter.)

Je serais toujours de son côté, jamais un adulte ne me ralliera à sa cause quand il s'agira d'étouffer la parole de ma fille, ses sentiments, ses émotions. Je suis celle sur qui elle compte, sur qui elle pourra toujours compter.

Je n'ai nul doute que le fait de ne pas créer d'enjeu autour du repas, avec du chantage, permette à notre fille de garder un équilibre alimentaire, un goût pour les aliments et une relation à la nourriture psychologiquement saine. Sans parler de notre relation à nous.

Chantage, punition, les violences plus qu’ordinaire faites quotidiennement aux enfants sous prétexte éducationnel, ne feront pas partis de notre mode vie... Chaque jours j'en suis de plus en plus convaincue.

Attention, en être convaincue ne veut pas dire qu'il soit simple de l'appliquer au quotidien. Je ne suis pas wondermaman, et moi aussi je rate, je crie, juste j'en ai conscience, et pas après pas, je prend le chemin de la bienveillance éducative, je prends le temps de présenter des excuses à PetiteFleur, de recommencer, de lui expliquer pourquoi j'ai eu telle ou telle réaction.

Et comme tous les enfants, pleine d'amour, de compassion, elle me pardonne, et nous repartons ensemble dans une relation basée sur le respect et l'écoute de l'autre.


Fatiguée

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Ce soir j'ai envie d'écrire, d'écrire que je suis fatiguée. Je ne sais même pas si je vais le publier. C'est donner à voir cette faille que j'ai en moi. C'est donner bien plus que ce que j'ai l'habitude de déposer. Même si on peut parfois avoir l'impression que j'en dis beaucoup, je suis bien loin de dire tout.
Je suis fatiguée, j'ai envie de paix, de solitude, de moments à moi, de pouvoir lire, de pouvoir écrire, de regarder un truc à la télé sans être dérangée, de boire un café à mon réveil, de pouvoir manger avec ma fille le midi.
Je suis fatiguée, cette thyroïde me fatigue, cette fente labio palatine me fatigue, cette précocité me fatigue, cette maison en travaux me fatigue, ce tire allaitement m'épuise.
Je veux qu'on me foute la paix.
Je donne tout, à tout le monde, j'offre mon temps, mon énergie,  je soutiens, j'accompagne, j'écoute, je gère le quotidien, la vie de famille, les allers-retours, les courses, le ménage, les difficultés de chacun. Je l'ai choisi, je le sais. Je suis de ceux qui "sont les autres", je suis de ceux qui offrent parce que c'est encore mieux que de recevoir, mais parfois je me perds.
Je me perds, ou je fuis je ne sais pas. Je fuis la fente de PetitFlocon et la précocité de PetiteFleur.
L'opération qui approche, l'angoisse de le voir encore souffrir, la diversification alimentaire quasi impossible. Et puis PetiteFleur qui se retrouve déjà en difficulté à l'école. Je ne sais plus comment l'aider. Les nuits sont longues et courtes, les crises fréquentes, l'expression de ses sentiments qu'elle dissimule pendant les journées d'école et qui finissent par déborder dans un flot de cris, de pleurs et de coups.
J'ai l'envie de tenter chaque jour de positiver, de croire en l'avenir, mais parfois les difficultés pèsent lourd sur mes épaules. Et si je fais une petite rétrospective de ces dernières années, j'ai du mal à mettre de côté tout ce qui nous est arrivé.

Parfois je me dis que je dois avoir une sacrée dette karmique...

Les habitudes me rattrapent et j'ai envie de conclure cet article de manière positive en montrant force et courage. Dire que ce n'est qu'une période de vie difficile. Qu'il faut continuer. Que je ferais tout pour aider PetiteFleur, que je serais là quoi qu'il arrive pour PetitFlocon. Sourire, les regarder, parce qu'il y a aussi de beaux moments, parce que la vie c'est ça. Parce que je me dois de regarder le bonheur. PetiteFleur qui rit, qui sourit, qui fait du vélo, qui me dit qu'elle a de la chance d'avoir une maman comme moi. Regarder PetitFlocon qui grandit, qui sourit, rit, se tourne et se retourne, roule sur le tapis. Oublier les nuits hachées menues, les journées épuisantes, les difficultés... Mon impuissance face à l'adversité. Et surtout choisir de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Un choix à refaire chaque jour pour continuer.

Rire beaucoup, lâcher prise, regarder les bonheurs simples, profiter, aimer, continuer d'aider, accepter...
Mais surtout trouver un peu de temps pour moi, au milieu de tout ça. Et se jeter sur le chocolat!


Pomme Vanille (gourdes squiz) - mioum -

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Déjà quelques temps que je n'ai pas écris ici.. La rentrée, les nouveaux rythmes, j'ai du mal à toucher terre!

Mais aujourd'hui j'ai envie de te parler d'une découverte que j'ai faite grâce à Maman Natur'elle qui a fait de moi une de ses ambassadrices! (oui rien que ça! La classe hein!) ... (ouais j'me la pète un peu, ok, j'avoue!)

Donc cette découverte, ce sont les gourdes Squiz.


  
Les gourdes Squiz se sont des gourdes réutilisables, où tu peux mettre compote ou purée!

J'avais déjà à la maison la gourde réutilisable de Beaba, mais je ne la trouvais pas très pratique à utiliser. Que ce soit pour ma fille qui s'en mettait partout ou que ce soit pour moi à nettoyer. Donc j'avoue, j'ai acheté beaucoup de compotes à boire avec tout le sur-emballage que ça engendre... 

La gourde Squiz c'est franchement le meilleur compromis que j'ai trouvé, réutilisable, nettoyable parce que tu peux l'ouvrir en entier et la mettre au lave vaisselle. (Le coup du lave vaisselle, ça c'est super cool!! )

Pour la remplir pareil, c'est tout simple grâce à sa grosse ouverture à zip. PetiteFleur est ravie de le faire elle même! Il n'y a pas de doute, pour les enfants, faire soi-même sa compote, et la mettre dans la gourde ça vaut toutes les pom'pot du monde! :)


"Maman, c'est bon tu peux dire à la boutique qu'on les garde!"


Et puis elles sont très fun avec de jolies illustrations. Quand à l'utilisation, ça ne coule pas tout seul à contrario de la Beaba. Et ça avec un enfant un peu pressé ça évite de trop nourrir les pulls et les pantalons!

Même qu'à la sortie de l'école, je n'ai pas l'air d'une maman bobo-écolo, on dirait une gourde comme une autre!

Alors avec PetiteFleur on a pas résisté, on a fait de la compote pomme vanille. Mioum, mioum, mioum!! Et depuis une semaine on se régale!!


Tu peux trouver les gourdes chez Maman Natur'elle au prix de 14,90 les trois gourdes, je trouve ça très raisonnable en comparaison des prix des fameuses pom'pot du commerce... Je suis nullissime en maths, je me dispense moi même (si j'ai le droit) de faire des calculs, mais je n'ai aucun doute sur le côté économique de la chose!

Et sur de sur, on ne peut pas remettre en question le côté écolo de ces gourdes, parce que malgré tout, le réutilisable permet de supprimer une quantité surprenante de déchets! Donc, j'adhère!

J'ai hâte de voir PetitFlocon se dépatouiller avec!

Et toi tu compotes comment?




Gourdes offertes par Maman Natur'elle.. Merciiii

EFLUENTMUM S3‬ -oh désespoir-

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"OMG, OMG, je répète O M G !!!!!!! J'ai reçu une invit!!!!! J'en fais partie!!! Je suis trop contente... LE rdv de l'année! ‪#‎EFLUENTMUMS3‬

Maintenant, il ne me reste plus qu'à aller pleurer de déception puisque que le 3 c'est le lendemain de la chirurgie du palais de PetitFlocon. Je suis dé-gou-tée... ‪#‎cpôjuste‬"

C'est comme ça qu'a débutée ma journée, une immense joie qui d'un coup tombe à plat..  
Je suis partagée entre la fierté d'avoir été choisi, tout ce qui m'invite à m'imaginer là-bas, le minuscule espoir d'y aller tout de même et la réalité. PetitFlocon se fera opérer le 2 décembre du palais. Le 3, ce sera donc le lendemain de sa plus grosse et plus douloureuse chirurgie. Impossible de passer une journée loin de lui... Lorsque j'avais fais ma pré-inscription, je me doutais que ça ne serait pas simple en terme d'organisation, mais j'étais décidé à confier PetitFlocon et PetiteFleur et même si il fallait à tirer mon lait là-bas je ne voulais pas rater cet événement. 

Cette journée était pour moi! MA JOURNÉE!! Oui je cris parce que ça me désespère. Je ne me laisserai pas aller à dire que le sort s'acharne, mais franchement, c'est pas de chance!

C'est pas juste, j'avais vraiment envie d'y aller, et j'ose dire que je l'avais mérité! 

J'aurais pu rencontrer tellement de personnes que je côtoie sur la blogo! 
J'ai juste envie de répéter encore et encore que je suis dé-gou-tée.. 
Je possède le précieux sésame, qui n'est pas donné à tout le monde, et je ne vais rien pouvoir en faire. 

ahhhhhhhhhhhhh mais j'ai trop envie de pleurer!! Je relis inlassablement l'invitation, vérifiant et re-vérifiant que j'ai bien lu la bonne date, avec l'espoir que mes yeux embrumés du matin aient mal lu.. Mais non... 

Alors bien évidemment que PetitFlocon et sa chir son bien plus important, je ne ferais jamais le choix inverse, mais je suis vraiment déçue. Alors comme d'hab' je dépose ici.. On sait jamais, peut-être que ça va me faire du bien.

En tout cas je remercie toute l'équipe des EFLUENTMUM S3 qui ont fait le choix de m'inviter, c'est déjà beaucoup en terme de reconnaissance pour moi. Je souhaite à tout mes contacts blogo, qui auront le plaisir de vivre cette journée, de passer d'agréables moments, je tenterais de vous suivre sur les réseaux sociaux..

Quelqu'un me ramène un souvenir?? :p



Lingette Brush Baby test

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Le brossage de dent, tout un programme!! A quel moment commencer, quoi utiliser?
Personne n'est d'accord mais tout le monde s'entend pour dire que l'hygiène bucco dentaire doit rentrer tôt dans la vie de l'enfant!

PetiteFleur est plutôt assidue et c'est rassurant!

Pour PetitFlocon, on en est encore au stade des gencives qui font mal. Je n’utilisai donc rien pour le moment.

Maman natur'elle m'a fait parvenir un boite de lingette brush-baby pour que je la teste avec PetitFlocon.

J'avais il y a quelques années déjà, testé la Brush baby avec PetiteFleur.(article vidéo, qu'elle a grandie!)
J'étais très satisfaite, ça avait permis à PetiteFleur une approche ludique du brossage de dents!

J'étais donc ravie de recevoir ce nouveau produit.

La lingette brush baby est un doigtier tout doux, aromatisé goût banane qui contient un soin bucco dentaire au xylitol pour les enfant de la naissance à 16 mois, qui permet de nettoyer en douceur les gencives et les premières dents.
Bien sur il ne contient pas de fluor ni de paraben.

Avant d'en mettre dans la bouche de mon bébé, j'ai d'abord testé sur moi.
L’arôme banane est léger, ce n'est pas une saveur très prononcé "chimique", c'est ce qui me faisait un peu peur avec ce genre de produit. Sur la langue la sensation est douce et sur la gencive on sent une petite accroche agréable et massante. Sur les dents, on peut sentir que ça nettoie et enlève le tartre.

J'ai donc proposé à PetitFlocon un petit frottage de gencives. Contrairement à moi, il l'a totalement imbibé de bavouille. Il ne m'a pas vraiment laissé frotter ses gencives préférant clairement mâchouiller mon doigt emballé dans la lingette. J'ai eu l'impression que ça lui a fait du bien.

Nous avons continué le test dans la durée. Il accepte mieux que je passe sur ses gencives mais son objectif est bien de le mâchouiller.

J'en garde quelques unes pour sa première dent, je pense que ça doit être très pratique, encore plus que la brush baby.
Je trouve le format très pratique car en paquet individuel, je peux en prendre juste une dans mon sac! 

Je le recommande donc! Et reviendrais te dire ce que ça donne su une petite dent de bébé dès que PetitFlocon en aura une!



Approche Communication Non Violente de Rosenberg (part.1)

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Des mois que ça n'était pas arrivé! Jeudi, je suis sortie!! Oui, j'te jure!!! 
Bon, je te vois déjà derrière ton ordi  m'imaginant aller au resto ou en boite avec mes copines.. Non, quand même pas à ce point là.

Je suis juste allée à une conférence.

Mais c'était bien quand même!!

C'était une conférence sur la CNV selon Marshall B. Rosenberg.
Marshall B Rosenberg est un psychologue américain et le créateur du processus de communication non violente (CNV).

Alors je te passerais les extraits wiki, si t'as envie d'en savoir plus sur lui, tu sais utiliser google comme tout le monde!! 

Moi je vais plutôt te raconter ce que j'ai retenue de la conférence de jeudi!

LA CNV est  processus qui requiert une attention constante à l'autre, à la relation.
Il s'agit de choisir de lâcher le résultat pour s'attacher à la connexion à l'autre, à la relation.

Lors de la conférence, nous avons pu observer trois mises en situation.  A chaque fois, la situation est revisitée avec la CNV.

Première situation :

Lola, 5 ans est devant la télé. Il est 20h, l'heure du coucher. Sa maman est fatiguée.

Maman : Lola, c'est l'heure du coucher. Tu es fatiguée. Tu éteins la télé, on va laver les dents et mettre le pyjama.
Lola : maieuuuuh naaaaannn!!! Je suis pas fatiguée!!
Maman : Aller Lola, tu arrêtes, on va laver les dents et je te lirais une histoire.
Lola : Nan, j'ai pas envie!!!!!! Jsuis pas fatiguée!!!
Maman : Maintenant ça suffit Lola, tu viens, i l est tard c'est tout. C'est moi qui décide. (maman attrape Lola par le bras et l'emmène en criant que ça suffit, qu'elle n'est pas gentille.. ect, Lola pleure et cri.)

A la fin de la petite scénette, l'intervenante (Emmanuelle Straub)  propose une clef de transformation:

"Pour parvenir à une solution satisfaisante avec un enfant, plutôt que de le convaincre ou le forcer, vous avez plus de chance d'y parvenir si vous choisissez d'entrer d'abord en contact avec lui, de chercher à le comprendre, et d'exprimer ce qui vous motive." 

Elle revisite donc la situation avec cet éclairage et voilà ce que ça donne :

Maman, s'installe à côté de Lola et lui touche le bras en lui disant :
ça va Lola? Tu regardes un dessin animé?
Lola : oui maman
Maman : Lola, il est 20h, c'est l'heure du coucher. On va laver tes dents et mettre ton pyjama?

(Petite aparté, personnellement, j'aurais modifié ici le "on"...  Et l'aurais remplacé par Lola, je voudrais que TU viennes te laver les dents et que TU mettes ton pyjama. Le "ON" est pour moi à bannir!)

Lola : Non maman, je suis pas fatiguée
Maman : Je comprend, mais je pense qu'à cette heure-ci c'est le moment d'aller te reposer suffisamment pour être en forme demain.Pourquoi tu ne veux pas aller te coucher?
Lola : Mais maman c'est pas fini mon dessin animé
Maman : ah d'accord, ton dessin animé n'est pas fini. Tu es donc déçue de ne pas pouvoir voir la fin, je comprends. J'ai besoin que tu arrêtes de regarder ce dessin animé. Il est tard, je suis aussi fatiguée, j'ai besoin que tu ailles dormir.
Lola : mais je suis pas fatiguée
Maman: Je crois que nous avons du mal à nous comprendre Je vais mettre sur pause pour que nous puissions discuter.
Maman met sur pause, Lola la regarde
Maman : Lola, c'est le moment du coucher, on y va?
Lola : Non j'ai pas envie.
Maman:  oui je comprends, tu n'as pas envie. Et si je te lisait une histoire?
Lola : oh oui, et tu me la lira en entier?
Maman : oui bien sur! On y va? On fait la course? Tu préfères mettre ton pyjama en premier ou te laver les dents?
Lola : oh ouiii!!
Et Lola se mets à courir pour y aller.

Dans cet échange, chacune est satisfaite, chacune a fait entendre son besoin. Le besoin a été nourri et la demande de chacune a pu être entendu ce qui a permis à Lola de "contribuer".

Le temps me manque pour retranscrire les deux autres scénettes. Je vais donc juste résumer rapidement la situation et vous donner la clef de transformation.

Seconde situation : Sacha 17 ans, le dimanche matin. Ses parents ont décidé de faire un brunch tout les dimanche avec leur adolescent pour conserver un semblant de relation familiale. A la fin du brunch, la maman demande à Sacha de débarrasser la table, il refuse, elle s'agace, lui dis qu'il n'est pas à l'hôtel, qu'elle fait tout à la maison.. etc Lui, exprime qu'il n'a pas envie, que le brunch il s'en fiche et qu'il n'a rien demandé, qu'il doit aller rejoindre ses amis. La conversation se rompt sur des mots pas très sympa, du type "tu es la plus mauvaise mère du monde" et " et bien tu n'as qu'à en changer"...

La clef de transformation :

"Si je choisi d'abord de comprendre ce qui motive l'autre à dire non à une demande, j'augmente mes chances de le rallier à ma cause ou de trouver une solution qui nous satisfasse tous les deux."

La situation est donc revue avec l'éclairage précédent.

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Ah non, enfaite, j'ai gastro de petite fille...

Je reviens pour la suite rapidement ! ;)






 


Choisir d'accepter...

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Dans un mois, je pourrais dire, "ça y est c'est fait"...

PetitFlocon aura subit sa plus grosse chirurgie. Celle qui doit reconstruire son palais, le voile de son palais et sa luette. Et il ira bien mieux.

Dans dix jours, il rentrera au bloc. J'ai peur, j'ai mal au ventre. Tout mon corps me cri de le retenir.

J’essaie depuis le début de la semaine de me raisonner pour ne pas trop angoisser. Mais je n'y parviens pas. J'ai trop peur ; peur de l’anesthésie, peur de sa douleur, de cette seconde séparation.

PetitFlocon commence tout juste à se remettre psychologiquement de sa première chirurgie.

Il va de nouveau devoir porter ses manchettes pendant trois semaines et surtout ne pas boire de bib ou sucer sa tétine pendant 3 mois...
Nous allons nous adapter, mais je pense que ça va être compliqué.

J'espère que tout va bien se passer. Je sais que le "travail" sera bien fait, j'ai plus que confiance en la chir qui s'est déjà occupée de sa lèvre. Elle a fait, on peut le dire, du travail d’orfèvre.
Mais tout le folklore médical m'angoisse au plus haut point.

L'idée de laisser de nouveau PetitFlocon dans les bras de l'infirmier ou de l'infirmière de bloc est juste insoutenable.
Depuis déjà quelques jours il commence une angoisse de séparation. Accordage affectif à mon angoisse? Angoisse du 8ème mois? Tout se superpose et ne m'aide pas à relativiser. De toute façon je crois que je suis bien incapable de me raisonner. Les cauchemars exprimant ma peur de la séparation, de l'inconnu, mon incapacité à contrôler sont de retour. Ils me réveillent la nuit. Ils sont de plus en plus puissants, il y a quelques jours, je me suis mise à hurler de terreur en plein milieu de la nuit, tremblements, impossibilité de parler, j'ai mis plus de 10 minutes à reprendre mes esprits. Heureusement mon PoiluChéri est là.

PetitFlocon sent bien mon angoisse et s'y accorde lui aussi. Les soins de sa cicatrice redeviennent compliqués.

J'ai déjà pris le temps de lui exprimer toutes mes peurs, mais également le déroulement de la chir.
Je parviens peu à peu à culpabiliser moins de ne pas pouvoir être avec lui. J'accepte de ne pouvoir garder le contrôle. J'accepte de ne pouvoir rien y faire. J'accepte d'accepter...

Petit trésor, tu pars,
Tu pars mais j'ai confiance,
Confiance en toi, en ta force et ton courage.

Tout notre amour te suivra là où tu iras.
Je ne pourrais pas te tenir la main à chaque instant,
mais je serais là, tu seras avec moi, 
dans mon cœur de maman qui ne battra que pour toi.

Pars sans crainte mon amour,
Papa et Maman t'aime pour toujours. 






Procrastination du matin...

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Je devrais déjà être entrain de préparer les valises. Mais je n'y arrive pas.

J'ai bien commençé la liste des choses à mettre dedans, mais je ne parviens pas à m'y mettre.

Alors bien sur, je n'ai pas vraiment le courage de me lancer, comme à chaque fois qu'il faut tout préparer. Mais là, c'est pire que d'habitude.

Préparer toutes nos affaires c'est sentir se rapprocher encore plus la chirurgie de PetitFlocon... Penser à prendre telle ou telle chose, spécialement pour l'hôpital, en prévision de ça ou de ça... Arf... Je n'ai pas envie du tout. Ça me stresse, ça m'angoisse, ça me fatigue.

Ma liste est presque aussi longue que celle que j'avais faite pour la maternité!!
Mais j'avoue, je suis bien moins motivée à tout préparer.

Aller, il faut que je me motive! Par quoi commencer?
Je crois que je vais remplir la valise de PetiteFleur, elle est petite, ça n'est pas un gros challenge!
D'ailleurs, je ne t'en ai jamais parlé, mais elle a depuis peu une trunki gruffalo, elle est top!!!Solide, pratique, PetiteFleur l'adore!! J'ai hâte de la tester à l'aéroport cet été! En plus pour une fois elle a choisi autre chose que du rose!!!


Je traine, je traine, je repousse.. PetitFlocon vient de se réveiller.. Je ferais ça cet après-midi... De toute façon, je vais finir par être obligée de la faire!!

Bon avant la chir il y a une belle surprise pour PetiteFleur, qui devrait lui faire très plaisir! J'ai acheté des billets pour Peter Pan à Bobino. Je pense que cette surprise devrait faire son petit effet! PetiteFleur choisira avec qui elle veut y aller.. (j'ai le droit de dire que j'aimerais qu'elle me choisisse?? )
Depuis toute petite elle est fan de Peter Pan!

Souvenirs- souvenirs... (qu'elle était petite!! )






Le spectacle a l'air super!!

 

J'ai hâte qu'elle me choisisse!!! looooool
Je pense que c'est important que pendant cette semaine elle ait ce moment rien qu'à elle. Ce ne doit pas être simple d'avoir un petit frère comme PetitFlocon! Ce qui me rassure c'est qu'elle parvient à le dire!! "c'est nul d'être une grande sœur!", "mais bon, on garde quand même PetitFlocon parce qu'il fait tout le temps des sourires!" ... ti chou... <3

J'arrête de procrastiner.. Il me reste le repas à préparer et mon habituel tirage de lait d'avant l'heure des mamans!!

Belle journée à toi!! ;)


L'opération du palais

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Presque quinze jours que PetitFlocon a été opéré de sa fente palatine.
Je trouve seulement maintenant un peu de temps pour venir déposer, ici, quelques mots.
Oui, je cours après le temps. PetitFlocon en consomme énormément.

La chirurgie s'est ben déroulée et ce qui devait être réparé l'a été. C'est ce qu'on peut appeler une chirurgie "réussie".

J'ai encore une fois laissé PetitFlocon dans les bras d'un infirmier. David, un barbu souriant qui a tout de suite plu à PetitFlocon qui lui a doucement caressé la barbe en nous regardant nous éloigner.
Quand les portes du bloc se sont refermées, mon petit coeur de maman, s'est brisé en mille millions de morceaux. Les jambes coupées, la douleur au ventre et les larmes aux yeux, l'attente a commencé; une longue attente. Et puis le reveil  a appelé, on pouvait allé le chercher, le retrouver.

Mon tout petit, les yeux fermés, allongé dans dans son lit à barreaux, qui pleure dans le sas qui sépare la salle d'attente ambulatoire et la salle de réveil. Et moi qui n'ose pas avancer, l'infirmière qui attend son tour, et mon bébé qui pleure. Quelques minutes interminables se sont écoulées.

De retour dans la chambre j'ai enfin pu le prendre dans mes bras. Branchés un peu partout, c'était peu confortable pour lui, mais mieux que dans son lit.
Il a pleuré en continue pendant de nombreuses heures, à dire vrai toute la première nuit. Parvenant parfois à plonger dans le sommeil quelques instants, pour être réveillé par la douleur lors de la déglutition. 
Mon PoiluChéri devait rentrer pour s'occuper de PetiteFleur, mais impossible de nous laisser, PetitFlocon souffre trop, c'est trop compliqué pour moi de gérer toute la nuit sans dormir. Il faut dire que les nuits précédentes n'ont pas été reposantes, PetitFlocon a sorti sa première dent, tu imagines bien que ça n'a pas été de tout repos.
Cette nuit là, dans notre chambre, PetitFlocon passe de mes bras à ceux de son Papa. L'infirmière est très présente. PetitFlocon, malgré tout les médicaments a très mal. Il a aussi faim. Nous tentons même de lui donner une glace à la vanille fraise. Mais il n'en veut pas.
La nuit passe, une journée encore difficile aussi. Puis une autre nuit à peine mieux que la précédente. PetitFlocon remange enfin. Après l'avoir reperfusé deux fois parce que le cathé se bouchait, avec le médecin on décide de dé-perfuser et de passer en per os. Nous sortons en milieu d'aprem. Il n'est plus utile de rester à l’hôpital.

Nous passons quelques jours chez mes parents. PetitFlocon passe de longues journées, mais ce sont les nuits les plus dures. Il a mal. Il a peur, il pleure beaucoup et met longtemps à se rendormir dans nos bras.

Il ne sourit plus beaucoup, et surtout a du mal à quitter mes bras.

Nous sommes rentrés chez nous il y a presque une semaine. Depuis chaque jour ça va un peu mieux. Mais les nuits sont toujours chaotiques.

Le temps me manque pour te raconter.
Je reviendrai plus tard.

Belle journée à toi!

Mon bébé sourire, juste avant de partir au bloc



9 mois fois deux...

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Il a grandi neuf mois dans mon ventre, protégé, attendu, imaginé, projeté dans ce qu'il pourrait être alors que nous savions déjà qu'il aurait ce petit truc en plus, ou en moins.

Il a suffit d'une visite prénatale pour comprendre que rien ne se passerait normalement.

"Il a une fente labio palatine"...
C'est tombé, comme ça. Surement de la meilleure façon qu'il soit. Simplement.

Dans l'instant, un peu abasourdie, mais totalement dans la concience, j'acceuille, je reçois l'information, je m'en détache presque. Remonte à moi le souvenir de mes cours à ce sujet.
Et puis nous rentrons chez nous.

Neuf mois vont s'écouler lentement. Je vais chercher, penser, construire tout un projet autour de lui, de notre allaitement, des soins de cette malformation.

Mon corps se prépare à le découvrir. Mais mon inconscient repousse cette rencontre. Je ne lâche pas prise. Quatre jours s'écoulent après terme avant que l'on choisisse de déclencher l'accouchement. En moins d'une heure les contractions arrivent. J'accepte enfin son arrivée. Chaque contraction me rapproche de lui. De ce nouveau "nous"à quatre. Je marche, je gravie les marches de la maternité, je fais du ballon, je l'aide, je veux l'aider.
Le gel qui doit déclencher l'accouchement est posé depuis 3h, mais mon col bouge peu... Puis en une heure, après cette phase de désespérance, il se dilate complétement en moins d'une heure, bébé s'engage. Quelques poussées et nous le découvrons. En une minute nous avons déjà oublié son visage si particulier.

C'est le début de ce combat pour l'allaitement. Même si il a débuté bien avant sa naissance dans le découragement ambiant de tout les professionnels que je rencontre. Je tire mon lait en prévision pendant tout le dernier mois. Je remplie des seringues de ce précieux élixir. Ce tirage quotidien me construit en tant que "sa maman". Il s'alimentera uniquement à la seringue pendant 2 mois jusqu'à ce que nous trouvions LE biberon qui fonctionne pour lui.

C'est aussi le début des angoisses au sujet des chirurgies.

Jour après jour, semaine après semaine. Pris dans "le faire", je ne vois pas qu'il grandi. Je ne profite pas vraiment. L'attente des chirurgies m'empêche de lâcher prise. Le rythme des tirages de lait me tient dans ce quotidien, il est l'objectif de chaque jour.

Première chirurgie en mai. Il a mal, il ne mange pas mieux. L'allaitement est toujours impossible.
Il a fallu que je le laisse, que j'arrive à faire confiance à ce monde médical si austère. Son petit corps me crit sa douleur, ses peurs. Je culpabilise, je ne supporte plus mon impuissance, mon incapacité à contrôler. Je tire mon lait, c'est tout ce qui me réassure sur mes compétences.

L'été passe, dans un rythme quotidien de tirage de lait toutes les deux ou trois heures, puis les bib toutes les deux heures. Le nez dans le guidon, je ne pense qu'à ça, je ne vis que ça. Le prochaine chirurgie va arriver tellement vite. Chaque jour je le met au sein, chaque jour je vis cet échec, chaque jour je vis son rejet. A la fin de l'été je décide de ne plus lui proposer quotidiennement, d'arrêter de me faire du mal. Je lui propose uniquement une fois par semaine. Puis doucement j'oublie.

Il sourit. Il rit. Il commence le quatre pattes, à se mettre debout.

Je le remet au sein. Il ne me rejette plus. Il ne tète pas non plus. Une petite victoire. Un peu d'espoir.
Mais je suis fatiguée. Je n'ai plus la force de tenter, de ressortir mes accessoires.

La neige est là.

Sa seconde chirurgie a lieu en décembre. Il a huit mois.
Ça y est son palais est reconstruit.

Mais lui, il va mal. Il pleure beaucoup. Toute sa sécurité est ébranlée. Et mon sein qui ne peut être un refuge. Je n'ai pas réussi à l'allaiter. Comme on me l'avait prédit. Cette déception est si forte. Il refuse parfois même de boire mon lait que je peine à tirer. La nuit, avant la chirurgie il buvait plusieurs fois, et depuis notre retour, il refuse son biberon, il accepte uniquement de manger un petit suisse à la cuillère en pleine nuit, plusieurs fois. J'ai presque oublié la sensation de s'endormir avec son bébé au sein. Comme si cet allaitement avait recouvert celui que j'ai vécu avec sa sœur. Pourtant il avait duré 4 ans...

Il va avoir 9 mois. Et je me rends compte que j'ai beaucoup subit mon impuissance face à tout ça.

Dix huit mois. C'est ce qu'il aura fallu comme temps pour reconnaitre que je dois accepter. Tenter de vivre simplement. Oublier ce petit morceau de vie qui ne définira jamais ce qu'il est et ce que nous sommes.
Faire le deuil de ce bébé attendu, de cette grossesse rêvée, de ce second allaitement qui n'est qu'un piètre ersatz d'allaitement me laissant un goût amer.
Arrêter de tenter, sans avoir le sentiment de renoncer. Je dois être fière de tenir ce tire allaitement et parvenir à me contenter de ça.

Notre tout petit est arrivé chez nous avec sa différence, ce petit truc en plus ou en moins.
J'ai choisi l'action, j'ai choisi l'immersion, et puis j'en ai oublié de juste le regarder. De juste profiter, m’émerveiller. Cependant, j'oublie les regrets. J'ai fais comme je pouvais. C'est ce qui m'a, sans nul doute, permis d'avancer et de continuer à ses côtés.

Aujourd'hui, j'ai envie de profiter, de prendre le temps de le regarder. De vivre notre vie de famille le plus normalement possible. De prendre le temps de le voir grandir, changer, découvrir, apprendre. Je veux retrouver le bonheur de notre famille. Comme avant.
Je n'ai rien à réparer, mais tout à construire autrement.

Je suis cette mère qui, 9 mois fois deux après, est enfin prête à lâcher prise... 



La nuit et le jour...

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Nous sommes aux portes de Noël. Et cette année, nous le fêterons juste nous quatre.
PetitFlocon passe encore de trop mauvaises nuits pour pouvoir prétendre à un Noël en dehors de notre maison.

Ces dernières semaines sont clairement estampillées "manque de sommeil".

PetitFlocon se réveille au minimum toutes les heures, ce peut-être tout les quarts d'heures pour certaines nuits. Il a d’énormes difficultés à trouver le sommeil la nuit. La peur, une douleur plus forte dans la position allongé, des tensions? Je ne sais pas vraiment.

L'ostéo dit qu'effectivement il a des tensions au niveau des membranes. Nous avons donc rendez-vous pour une séance vendredi. J'espère que ça va l'aider.

Personnellement, même si je ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe lors de ces nuits de veille, je pense quand même que l'angoisse est une des sources du problème, se couplant sans doute à la douleur.

Je me souviens que lors de sa première chirurgie, il avait déjà été très fort insécurisé et que l'on avait mis du temps à l'apaiser. 
Là, c'est encore pire. Il refuse même de manger liquide la nuit. Lui qui buvait encore plusieurs fois, n'accepte plus du tout de lait. Mais il a faim. Me voilà donc contrainte à lui donner à manger à la cuillère la nuit. J'ose dire que ça pique, franchement!!!

Et puis les réveils sont suivis d'endormissements chaotiques, de pleurs interminables, de bercements longs et parfois inefficaces pendant parfois plusieurs heures.
Il pleure dans mes bras, pleure dans son lit, pleure dans les bras de son Papa, pleure couché, pleure debout et assis. La nuit réveille quelque chose en lui, c'est indéniable.

Nous, on est épuisés. Le manque de sommeil ça te ruine un cerveau trèèèèès rapidement. Je n'en suis pas encore à ce stade, mais je comprend aisément comment une mère, ou un père au bout du bout peut secouer son enfant juste pour le faire taire. Partagé entre l'envie de soutenir son enfant et celui de dormir. La limite à franchir lorsque l'on a dormi à peine 5 heures en trois jours, est très fine, vraiment.

Heureusement les vacances sont là et nous offrent un peu de calme dans le rythme de la journée. On retrouve du plaisir, et du bonheur, on se remplie d’énergie d'amour, toutes simples, sans pression aucune liée au quotidien! Même si ça ne remplace pas le sommeil, ça comble tout de même.

Et puis, il ne faut pas oublier que même si nous avons perdu quelques beaucoup d'heures de sommeil, PetitFlocon a gagné un palais.

Et ce n'est pas rien!!!

Depuis il mange! plus de fausse route, plus d'aliment coincé dans le nez.
Il croque, mâchouille, goute à tout, et en redemande!

C'est merveilleux de le voir pouvoir vivre ces instants à presque 9 mois (déjà).

Et puis il a la chance d'être le deuxième (on lâche bien prise pour le deuxième, tu verras!) et surtout d'être autorisé à manger comme il veut, ce qu'il veut, le principal étant qu'il mange!

Du coup, danette, biscotte, fromage, brioche au chocolat sont au menu, il se fait plaisir!! Laissant de côté les légumes et même parfois les compotes, préférant clairement les morceaux de bananes ou de pommes.




C'est une nouvelle étape dans sa petite vie, et pas des moindres, certainement tout aussi importante que les autres.
Reste maintenant à l'aider à se réassurer, à se sentir apaisé. Je n'ai pas encore le mode d'emploi, mais je ne perds pas le courage, le plus dur est derrière nous. Et même si, comme j'ai l'habitude de dire,  rien ne doit être minimisé par une comparaison, ça fait parfois du bien de relativiser de cette manière!

Joyeux Noël à toi!!
Plein de douceurs...

Je n'ai plus de super pouvoir

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Avant j'avais un super pouvoir.

Je l'ai utilisé presque deux ans la nuit et un an de plus le jour, avec PetiteFleur. Je n'avais même pas conscience de ma chance!

Il me servait à la rassurer, à calmer ses pleurs, calmer une douleur, il me permettait aussi de la sortir de conflit avec les autres, d'apaiser sa faim, sa soif, n'importe où, n'importe quand.

Et surtout, il me permettait de dormir. Ooooooh oui, dormir. Ça me fait presque des frissons de l'écrire tellement j'en rêve!

Avant j'avais un super pouvoir, je pouvais mettre PetiteFleur au sein.

Elle se réveillait beaucoup, chaque nuit, de 3 à 20 fois. Et notre solution miraculeuse c'était le sein. Elle s'y blottissait et nous pouvions nous rendormir paisiblement. Bien sur, je trouvais ça difficile et laborieux tout ces réveils, mais rien à voir avec vivre ces nuits sans ce super pouvoir!

PetitFlocon ne s'accroche toujours pas. Et après 10 mois, j'ai peu d'espoir qu'il le fasse un jour. De toute façon, je suis lassée d'essayer. Lassée, fatiguée c'est un peu le leitmotiv du moment!

Cette nuit, en plus des reveils toutes les heures depuis 20h, j'ai passé trois heures à rendormir PetitFlocon, de 3h à 6h, coincée entre endormissements, réveils, et pleurs.

Je n'ai plus de super pouvoir. Mes bras ne sont pas aussi rassurants, aussi apaisants que pouvait l'être mon sein.
Je fais avec. J'avais même l'impression d'avoir accepter que PetitFlocon ne tète pas. Et puis, finalement, cette incapacité à le soulager fait remonter des sentiments d’échec, de culpabilité de tristesse tout simplement. J'accueille tout ça sans trop savoir quoi en faire à part le déposer ici.
Je me rassure en me disant que malgré tout il a encore mon lait, durement récolté, chaque jour, depuis presque un an.

Bientôt PetitFlocon sera aussi grand que sa sœur et tout ce manque de sommeil sera bien loin.
Je suis sure que ça me manquera et que je ne me rappellerai que de ce sentiment si doux qu'est celui de sentir son bébé s'endormir dans ses bras.










J'abandonne

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Parfois il faut savoir s'arrêter.

Et là je crois que face à une telle résistance au changement, une telle inertie, si je continue, je vais droit à l'ulcère.

Tenter de faire changer le regard des gens sur les enfants, sur leurs besoins, c'est à la limite du sacerdoce.

J'abandonne. Non sans regrets, sans culpabilité. Mais j'ai d'autres combats à mener pour ma propre vie.

Je ne peux plus entendre une fois de plus, "ça n'a jamais tué personne" comme validation à la violence éducative ordinaire sous peine de, moi même, ne plus être bienveillante du tout.

Tenter de m'investir en tant que parent d'élève pour tenter de porter la voix de ceux et celles qui en avaient besoin, ne peut pas fonctionner avec qui je suis, avec ce que je représente dans le regard des autres.

Mais oui voyons! Je ne suis qu'une mère libertaire qui ne donne aucune limite à ses enfants. C'est à cause de personne comme moi que la société va mal!

Je ne peux pas transmettre le regard d'un parent qui se questionne sur ce que vit son enfant à l'école, dès lors qu'il s'agit de remettre en question des pratiques éducatives ou des choix pédagogiques, sans que l'on s'imagine qu'ils sont dit de ma propre initiative.
Mais de toute manière dans l'absolue, je ne peux pas remettre en question des pratiques ou une pédagogie.

J'abandonne, je ne me fatiguerai plus. Je sais, c'est fort dommage de pas faire entendre cette petite voix, ce murmure, ce petit souffle de changement, de différent face au groupe.

L'école est un lieu saint. Personne ne peut y pénétrer mal chaussé.
La bienveillance éducative et l'éducation positive y sont persona non grata.

L'enfant doit se soumettre aux règles, au pouvoir de l'adulte, obéir! Ce sont des compétences de futur citoyen.

J'arrête de vouloir tenter de changer cela pour tous.
Je me concentre sur mes enfants. Sur comment gérer au mieux pour eux cette relation avec l'école. Sur comment faire avec.
Parce qu'il s'agit de ça, faire avec et s'en débrouiller.

J'aimerais tant trouver LE petit truc, celui qui me permettrait de transmettre, aux enseignants de l'école de ma fille, mon envie de voir toutes ces violences ordinaires faites aux enfants, disparaitre...
Partager des lectures, des idées. Les sentir s'engager sur le chemin de l'éducation positive avec autant d'engouement que celui qu'ils suivent aujourd'hui mais, qui est bien loin de tout ça. Pourquoi tant d’énergie gaspillée à punir, à récompenser, à vouloir formater les enfants à une obéissance aveugle?

Tout cela me touche trop, je sens que c'est un combat trop lourd pour moi. Sans un engagement plus fort, plus politique, je vois mal comment faire changer ce monde. Et ça me désole...




Pour plus d'informations sur les violences éducatives ordinaires : http://www.oveo.org
Je vous invite aussi à revoir ma petite bibliothèque de parent, vous y trouverez des ressources à ce sujet. 


Chaque soir

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Chaque soir, j'entrouve la porte pour voir si elle est bien endormie.
Chaque soir, j'embrasse son petit pied, qu'elle a sorti de dessous sa couette pour prendre le frais, puis je le recouvre.
Chaque soir, je dégage ses cheveux et j'embrasse son front en lui disant que je l'aime.
Chaque soir, je quitte sa chambre avec la conscience que demain elle aura encore grandie.

Chaque soir, lorsqu'il se laisse aller au sommeil dans mes bras, j'observe ses traits de bébé détendu, son front qui se lisse.
Chaque soir, je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. Puis un autre sur ses joues toutes douces.
Chaque soir, je passe ma main dans ses cheveux en lui disant que je l'aime.
Chaque soir, je le regarde attentivement avant de m'endormir pour tenter de mémoriser chaque détails de son visage de bébé.

Chaque soir est pour moi le signe que le temps passe. Même qu'il file à toute allure. Qu'il faut profiter, lâcher prise, ne pas se gâcher le quotidien avec des détails.
Que mes nuits entrecoupées de réveils, et que mes journées pleine de fatigue vont vite disparaître. Elles ne sont qu'un détail de notre histoire, et pourtant elles sont le signe que nous sommes ensemble.
Dans quelques années, je suis convaincue que tout ça me manquera.
Oui, même le 10 ème réveil de la nuit. Ou l’énième dispute de la journée à cause d'un chocolat refusé à PetiteFleur.

Un jour notre maison sera silencieuse, vide.  Peut-être rangée et propre (ou pas). Je ne trouverai plus de pomme de pin sur le rebord du lavabo, ou du dentifrice sur le sol de la salle de bain, ni de cailloux dans mes gants, plus de collection de petit bâtons sur le meuble de l'entrée, ou de tas de copeaux de taillures de crayons de papier dans un coin de la chambre "parce que ça peut servir maman"... Je ne recevrai plus de petits cadeaux d'enfant plein de magie, leurs rires ne résonneront plus dans la maison. Plus de "je t'aime maman, tu es la plus belle des mamans du monde", ou de "je t'ai fais une tartelette à l'herbe, tu vas te régaler!"...

Alors je veux emmagasiner plein d'images, de souvenirs. Je veux profiter avec eux, faire des petits moments "l'important"...
Laisser passer les moments difficiles, ne pas les conserver, et m'emplir de tout les petits miracles du quotidien avec des enfants.







La vie en Sukkiri

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Je te vois déjà te demander de quoi je peux bien parler.
Non pas toi, l'adepte du portage, qui sent déjà un petit air de vacances ensoleillée dans mon titre!

Oui, comme ça, le sukkiri, ça invoque plutôt tout un imaginaire asiatique. Et franchement, c'est plutôt au niveau gastronomique que dans mon petit cerveau ça résonne! (oui il est 8h, j'ai déjà pris mon ptit déj et j'ai déjà faim.. c'est surement un truc de femme enceinte.) mioum

Mais non, le sukkiri, c'est MA découverte de l'été!

Et c'est grâce à Babilol (et Maman Natur'elle) qui m'a fait la joie de m'en envoyer un, que j'ai la chance de pouvoir vous en parler. (merciiii ;) )


Le sukkiri, c'est donc un sling. Mais pas n'importe quel sling. C'est sa matière qui fait toute sa particularité. 
Une sorte de maille respirante, douce et légère. Et surtout il est utilisable dans l'eau!
Voici une photo  pour que tu te rendes mieux compte de la matière aérée.


Photo Maman Natur'elle

Je crois qu'il n'y aurait pas eu de meilleur été pour tester ce produit. Les températures ont fait exploser le thermomètre, et porter en été avec mon sling habituel, (un neobulle, tellement utilisé, qu'il est aussi doux qu'un lapin!) franchement c'est "chaud".

J'ai eu la chance de recevoir un sukkiri parme, avec un pli non cousu.
Je suis donc parti en Espagne avec mon sukkiri (qui ne prend pas de place) dans la poche de mon sac à dos.

Première (vrai) utilisation  à la sortie de l'avion.
 

Sukkiri mon sauveur!

L'aéroport d'Alicante est juste enooooorme.
J'ai cru que je n'arriverai jamais à en sortir. Et avec Petit Flocon, Petite Fleur et nos bagages à main, je ne sais pas comment j'aurais fait sans mon sukkiri.

Et encore, je n'avais pas bien installé Petit Flocon du premier coup. Le tissus est plus glissant que celui que j'utilise d'hab et je n'avais pas bien positionné les anneaux. J'ai du m'arrêter en route et recommencer. Mais une fois bien positionné, plus de soucis, les mains libres et un bébé calme et détendu!
Le pli non cousu est très agréable. Surtout sur une durée de portage plus longue. Le poids se réparti mieux et donc ne scie pas du tout l'épaule.

J'ai l'habitude d'anneaux plus gros, c'est aussi ça qui a du me gêner pour la première installation. Mais finalement, je me suis très vite habituée au réglage.  

Et malgré les 30 degrès dans l'aéroport, et ma course folle pour sortir, je n'ai pas eu (trop) chaud.
Première expérience validée.

Je n'ai pas eu l'impression que le tissus ai besoin d'un rodage, il est souple et doux et soutien parfaitement. Petit Flocon semble s'être senti comme d'habitude, parfaitement à l'aise dans son sling!





J'avais prévu de le tester dans l'eau, mais c'était sans compter sur Petit Flocon qui préférait bien plus plonger seul dans l'eau au risque de boire la tasse, que d'être dans mes bras.
(on fait pas toujours ce qu'on veut!)
 
Le sukkiri est vraiment un super moyen de portage d'appoint pour l'été.
Et je pense qu'avec un plus petit bébé, ou juste un bébé qui n'a pas envie de partir à l'aventure dans l'eau, le portage en piscine ou à la mer doit être super.

Petit Flocon s'est vraiment senti à l'aise et ce que je peux constater, c'est qu'au niveau du sling, il n'a pas transpiré. Le tissus a vraiment fait sensation au niveau de son côté aéré.

Je suis ravie de cette jolie découverte. Le sukkiri devient sans conteste le roi de l'été pour nous! 





Protéger ses jolis yeux

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PetitFlocon a de trèèèèèès jolis yeux bleu!
Ils sont donc très sensibles au soleil.
Alors lorsque Maman Natur'elle m'a proposé de tester une paire de lunettes pour bébé j'ai tout de suite dit oui!

Nous avons eu le privilège de tester les lunettes Baby Banz.


Le modèle bleu turquoise, trop mignon!!
Pour ma petite paupiette, la taille 0-2 ans était trop petite, elles le serraient trop. Nous avons donc opté pour une taille 2. Parfaites!
Du coup elle vont aussi à PetiteFleur!

J'ai beaucoup aimé ces lunettes, à contrario, malgré leur qualité et leur confort de portage, mon PetitFlocon n'a quasi jamais voulu les garder sur le nez!! Petit coquin.

C'est fort dommage parce que vraiment, elles sont tops!
La bande élastique qui permet de les faire tenir est dans une matière toute douce qui ne serre ni trop ni pas assez. Elle ne laisse aucune trace. Elles sont bien couvrantes et ne laissent pas passer les rayons sur les bords. Il faut d'ailleurs faire bien attention de ne pas trop serrer sinon ça fait des marques sur la peau de bébé. Mais du coup, quand bébé est d'accord, elles tiennent bien!

Je veux aussi rajouter qu'elles sont incassables! Oui, parce que à défaut de ne les avoir jamais sur le nez, elles ont été sérieusement malmené par PetitFlocon. Saut de canapé, machouillage en régle, jetage au loin, vraiment elles ont subie et sont toujours en parfait état!

Côté esthétique, je suis séduite, elle donne un petit look surfeur rockeur à PetitFlocon, il est trop chou. Et il y a pas mal de couleurs et formes disponibles!!

PetiteFleur trouvent "qu'elles sont toutes douces à porter et qu'elles chatouillent un peu au début."
Elles arrivent très bien à les mettre seule et je trouve ça très bien en terme d'autonomie.








Je recommande donc vraiment ces lunettes!! Les yeux fermés...




La naissance de notre trosième amour

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Ce matin, comme après chaque douche, je m'enduis le ventre d'huile. Assise sur ma chaise de salle de bain, c'est un petit moment rien qu'à moi, rien qu'à nous. A chaque grossesse, la même huile, la même odeur, les mêmes réponses à mes petits massages, tout ça participant à ma Madeleine de Proust de femme enceinte!

J'entends que les parents de mon PoiluChéri sont dans la cuisine.
PetiteFleur arrive dans la salle de bain. Elle vient de finir son déj' et veut que je lui fasse ses nattes.
Je m'y attèle. J'en profite pour lui expliquer que comme lundi, nous allons à la mat' ce matin faire un contrôle pour voir si bébé va bien. Il a déjà 4 jours de retard ce petit Toudou!

Je la sens inquiète. Ce n'est déjà pas très rassurant d'avoir un second petit frère, de savoir que je vais rester à la mat' quelques jours, mais si en plus il se fait attendre, et qu'on doit multiplier les visites à la mat', ça n'a rien de très engageant pour elle.

C'est l'heure pour nous de partir.
Je monte en voiture. Les enfants nous regardent par la fenêtre et nous envoi des bisous.
C'est très particulier pour moi de les laisser. J'essuie discrétement un petite larme.

Nous partons pour la mat', mais pour moi, ce ne sera pas pour aujourd'hui!!
J'ai abandonné l'idée d'accoucher sans être déclenchée. Je lâche prise. Tant pis, ça sera pour vendredi et c'est tout.

Arrivés à la mat', on nous installe dans la plus grande salle pour l'echo. On attend un bon moment... J'en profite :




Tout va bien, bébé a encore de la place, le liquide est présent en assez grande quantité, et il y a même du vernix dedans!

Je refuse le TV. La sage femme en est toute tourneboulée. Pour moi il est inutile. Il faut dire que lundi, je pense que la sage femme qui s'occupait de moi m'a fait un décollement sans me le dire.. (moi pas contente!! grrr) Du coup, personne n'ira regarder mon col sans que ça ait un véritable intérêt! Nanmého!!!

Je me colle tout de même un monito bien trop long. J'ai l'impression d'avoir une ou deux contractions mais sans grande conviction...


Nous repartons, il fait beau. J'ai envie de retrouver les enfants.
Les parents de mon PoiluChéri repartent, eux aussi convaincus que j'accoucherai vendredi.
Mon PoiluChéri ne retourne pas travailler pour profiter avec nous.

Vers 14h30, tout le monde se prépare pour aller faire une ballade au "cul de la lune". Sisi, ça s'appelle bien comme ça! Un joli chemin qui longe le Doubs.
PetiteFleur prend son vélo et PetitFlocon aussi.
En Route!!
Il y a beaucoup de vent!
Mais c'est très agréable.

Hey attend moi!!!!!!

Là, je sens que j'ai quelques contractions. Pas vraiment régulières. Pas vraiment douloureuses. Mais je les accueille avec bonheur. Je m’emplie de toute cette nature à chaque respiration. Je suis tout de même ralentie par ces contractions, les enfants et mon PoiluChéri me sèment. Je les rejoint à la voiture.

Nous rentrons, bien rafraichis. Mon PoiluChéri se lance dans la préparation de crêpes pour le goûter.
Je m'installe en tailleur sur la canapé avec les enfants. Nous regardons quelques dessins animés.
Vers 17h les contractions commencent à se faire plus présentes. Je reste avec les enfants, la douleurs des contractions est largement supportable à leurs côtés. Pour autant, je ne suis toujours pas convaincue que je vais bientôt accoucher. J'ai le sentiment que les contractions vont s'arrêter d'une minute à l'autre.
Je note tout de même sur mon tél l'heure de chaque nouvelles contractions.
Bon, il semble que ça se rapproche...
Après une bonne heure et demie, on se décide à rappeler les parents de mon PoiluChéri... Là encore en se disant qu'ils viendront peut-être pour rien. Mais au cas où...
Nous couchons les enfants qui s'endorment tout de suite pour une fois.
Et puis vers 19h30, les contractions s'intensifient.
Mon PoiluChéri prépare la voiture.
Mais ses parents ne seront pas là avant une heure.
Je sens bien que nous devons partir au risque, si nous trainons trop que je ne puisse plus gérer en voiture. Il y a tout de même 30 minutes de routes sinueuses et cabossées.
Je décide donc de demander à une amie, qui vit juste à côté, de venir à la maison au cas où les enfants se réveille. Elle arrive vers 19h50. Je gère une dernière contraction dans l'entrée et nous partons.
Entre chaque contractions, mon PoiluChéri me faire rire. Par contre pendant les contractions, j'ai besoin de me concentrer, de me mettre dans ma bulle. C'est un signe pour moi que c'est bel et bien lancé!
Nous arrivons près de la mat'. Les dernières contractions sont difficiles à gérer en voiture sans pouvoir bouger.
Mon PoiluChéri se gare et nous allons à la porte de la mat'. Il sonne. Juste à ce moment une belle grosse contraction. La porte s'ouvre. Je m'occupe de ma douleur. Mais je ris encore lorsque mon PoiluChéri dit que ce n'est pas pour lui...

L'AP nous installe dans une salle. Je me met à genou sur le bord du lit et m'accroche au cou de mon PoiluChéri. Je gère les contractions en me balançant. Il s'écoule une bonne demie heure avant de voir arriver la sage femme. Il doit être presque 21 heures
Elle entre en pleine contraction. Je ne la regarde pas, ne lui répond pas, je reste focus.
Elle veut me faire un TV. Je ne suis pas convaincue, mais je fais un effort. Je la sens trop perturbée dans ses habitudes quand je lui dis que j'ai pas tellement envie.

Je suis dilatée à 6. J'ai bien bossé!

On se déplace donc en salle d'accouchement. La sage femme veut absolument me poser un monito. Je collabore un peu mais ça sera debout, je vais certainement pas arrêter de bouger pour un monito. Elle se débrouille comme elle peut, nous disant que c'est la première fois qu'elle pose un monito dans cette position, que tout est à l'envers, que c'est bizarre. (m'en fou)
Elle pose un ballon derrière moi. Je m'y assoie entre chaque contractions que je gère pas si mal. Je me suspens au cou de mon PoiluChéri, je souffle, je crie, je me balance comme je peux. Je me répète de rester en mouvement. Je dis à tout le monde que je vais bientôt perdre pied, qu'il faudra m'aider. Les contractions m'écrasent de plus en plus.
La sage femme veut me poser un cathé. Elle tente de le poser entre deux contractions, mais elles sont si rapproché qu'au moment où elle pique une d'entre elles arrivent. Je tente de bouger le moins possible. Je crie plus fort du coup...
Elle sort de la pièce.
Je suis dans ma bulle, je n'entend plus grand chose.
Je sens que c'est proche, mais je ne sens pas l'envie de pousser.
Quand elle revient je lui demande de vérifier mon col. Je suis à 8.
Je ne parviens pas à me relever. Je reste allongée sur le côté. Je m'accroche à la barre du lit.
A chaque contraction, je crie de plus en plus fort.

Bébé est là, c'est sur.
La sage femme confirme. Et là, contre toute attente, alors que vraiment, je suis bien loin de tout ça, elle me demande si j'accepte le syntho au passage de bébé, parce que le gynéco voudrait qu'on me l'injecte comme c'est mon troisième (sachant que dans mon projet de naissance il est écrit noir sur blanc que je n'en voulais pas.) Je ne répond pas, j'ai autre chose à faire, elle demande à mon PoiluChéri, qui ne sait pas quoi lui répondre. Elle m’énerve, j'ai le sentiment de devoir accepter sans quoi elle n'arrêtera pas de demander et ne m'aidera plus. (sympa comme sentiment). Je lui hurle "allez y injectez le, je m'en fou, mais aider moi à sortir mon bébé." Je reste plutôt fâchée qu'elle ait attendu que bébé soit prêt à sortir pour demander. C'est profiter d'un moment de faiblesse où franchement, j'étais bien loin de faire preuve de discernement. BREF

La poche se rompt. Enfin explose!!!

Je sens la tête, je commence à pousser et décide que tant que la tête ne sera pas passée, je vais pousser. Je parviens à sortir sa tête en une poussée. Je pousse une seconde fois. Les épaule passent avec l'aide de la sage femme. Bébé a le cordon autour du cou. Elle le défait, je pousse une dernière fois.
Bébé est là. Il est 21h31.

Elle le pose sur mon ventre. Je le trouve si petit.
Pourtant il ne l'est pas tant que ça, il pèse 3,590 kg et mesure 51 cm.
Je l'installe à mon sein et exprime un peu de lait au bord de ses lèvres.
Il s'accroche très bien.

Mon PoiluChéri est tout aussi ému que moi. Tout aussi plein d'amour que pour PetiteFleur et PetitFlocon.

Bébé est arrivé ce mercredi 9 mars finalement. Si vite. Je suis tellement heureuse qu'il soit né sans être déclenché. Mais aussi tellement fière de moi, d'avoir une nouvelle fois accueilli notre bébé sans péri. Avec toute la force que l'on peut ressentir. Cette sensation de pouvoir immense, de connexion à toutes ces femmes qui ont enfanté, à cette humanité si belle.

Nous sommes déjà si amoureux de notre troisième bébé...

Une nouvelle aventure débute à 5...

Bienvenu PetitCaillou Toudou



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